Les activités de terrain

Pour la fédération des chasseurs :

    . broyage mécanique : 

Une réouverture du milieu par girobroyage a été réalisée sur la zone de Béost afin de créer des placettes par girobroyage. L’alternance de zones ouvertes et fermées offrira à la faune un couvert végétal qui servira de zone d’alimentation et d’élevage des jeunes, du fait de l’augmentation de l’effet lisière.
Nous avons réalisé un mélange de trouées et de bandes ouvertes en fonction de la nature du terrain et des possibilités d’accès pour le tracteur et du moral du chauffeur (pente, dévers).
La surface de la zone aménagée est de 22 Ha.

Nous avons réalisé un mélange de trouées et de bandes ouvertes en fonction de la nature du terrain et des possibilités d’accès pour l’engin (pente, dévers). Sur certaines parties la réouverture a été totale en fonction de la pente, de la couverture au sol de la végétation. Le matériel utilisé était un chenillard.                                   
La surface de la zone aménagée est de 10 Ha.





    . comptage aux chiens d'arrêt :
Un suivi des coqs de perdrix grise de montagne a été réalisé sur les secteurs au printemps.
Le protocole retenu est celui validé par l’O.G.M. L’objectif étant de suivre l’état des populations de perdrix au travers de l’évolution des effectifs de coqs.
Pour cela le site est découpé en secteurs de comptages. Durant la première heure du jour, l’opérateur sillonne  le secteur en réalisant un itinéraire ponctué de stations d’écoutes.
A chaque point d’écoute on stimule le chant des coqs territoriaux grâce à l’émission d’une série de 4 appels pré-enregistrés.
L’estimation du nombre de coqs est réalisée suite à deux comptages successifs au mois de mai par secteurs de comptage.







Pour le lycée des métiers de la montagne :
Les travaux présentés ci-dessous sont menés par P. Gascouat. 

    . l'écobuage :

La mise en place des écobuages est tout d'abord discutée en commission locale d'écobuage. C'est un outil à disposition du maire, sur lequel il pourra s'appuyer pour donner son autorisation d'écobuer. La commission locale d'écobuage est un lieu de concertation entre le maire, les éleveurs, les forestiers, les chasseurs, qui ensemble vont, sur chaque chantier : 
  • identifier les risques potentiels : boisement, sentier, poteaux téléphoniques, habitation, clôture,
  • définir les moyens de préventions à mettre en oeuvre,
  • répartir les responsabilités  ou "qui fait quoi" en préparation du chantier et le jour de l'écobuage.
La commission permet de constituer des équipes dans les communes qui n'ont plus assez demain d'oeuvre dans les exploitations, de reconquérir des zones très enfrichées en toute sécuritéd'instaurer un dialogue entre les éleveurs, les forestiers, les chasseurs, etc. pour prendre en compte les attentes de tous.

    . les relevés de végétation :
Le protocole est basé sur un relevé statistique des points de contact réel entre les espèces végétales et 100 lignes verticales (avec un minimum acceptable de 50 lignes) disposées régulièrement le long de transects rectilignes. Ces derniers sont matérialisés par 4 lignes d’échantillonnage de 25 mètres, positionnées en croix autour d’un point identifié (généralement un piquet durable mis en place par l’observateur). Des repères visuels sont présents sur les cordes tous les mètres pour indiquer les points de mesure. Les relevés de végétation sont ensuite réalisés le long des lignes à l’aide de tige graduée de 2,5 m.
La graduation définie 6 plages de hauteur spécifiques au milieu montagnard :
- une strate muscinale de 0 à 5 cm,
- une strate herbacée de 5 cm à 25 cm,
- une strate sous-arbustive de 25 cm à 50 cm,
- une strate arbustive de 50 cm à 1 m,
- et une strate arborée de 1 m à 2,5 m
(la strate arborescente n’est pas prise en compte dans ce protocole).


- sur l'estive de Bedous :



- sur l'estive de Beost :

- sur l'estive de Lescun :




    . suivi de l'entomofaune (2014) : 
Pour compléter le travail réalisé sur la végétation, un suivi des insectes présents sur les 3 estives sera réalisé en juin et en septembre pour évaluer l'impact des différents traitements sur l'entomofaune.
La méthode des indices linéaires d’abondance (VOISIN, 1986) est une méthode relative permettant d’obtenir des mesures approximatives, rapides à effectuer. Son intérêt réside dans sa légèreté tout en permettant avec un degré de précision satisfaisant d’évaluer les variations de densités d’un peuplement (voir l'article ci-dessous sur le suivi des orthoptères comme outil d'aide à la gestion des sites de reproduction du grand tétras) :

Il est important de savoir que les poussins sont fortement insectivores pendant les 2 à 3 premières semaines de leur vie. 




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